CHANTONS ....

MON AMANT DE SAINT JEAN

 

Paroles : Léon Angel Musique : Emile Carrara 1942

Chantée par Lucienne Delyle

 

 

Je ne sais pourquoi j'allais danser, 

A Saint Jean, aux musettes

Mais quand ce gars m'a pris un baiser

J'ai frissonné, j'étais chipée

 

Comment ne pas perdre la tête 

Serrée par des bras audacieux

Car l'on croit toujours

Aux doux mots d'Amour

Quand ils sont dit avec les yeux

 

Moi qui l'aimait tant

Je le trouvais le plus beau de Saint Jean

Je restais grisée, sans volonté, sous ses baisers

 

Sans plus réfléchir je lui donnais

Le meilleur de moi-même

Beau-parleur, chaque fois qu'il mentait

Je le savais, mais je l'aimais

 

Comment ne pas perdre la tête 

Serrée par des bras audacieux

Car l'on croit toujours

Aux doux mots d'Amour

Quand ils sont dit avec les yeux

 

Moi qui l'aimait tant

Je le trouvais le plus beau de Saint Jean

 

Je restais grisée, sans volonté, sous ses baisers

 

 

Mais hélas, à Saint Jean comme ailleurs,

Un serment n'est qu'un leurre

J'avais tort de croire au bonheur

Et de vouloir garder son coeur

 

 

Comment ne pas perdre la tête 

Serrée par des bras audacieux

Car l'on croit toujours

Aux doux mots d'Amour

Quand ils sont dit avec les yeux

 

Moi qui l'aimait tant

Mon bel Amour, mon Amour de Saint Jean

Il ne m'aime plus, c'est du passé, n'en parlons plus

Il ne m'aime plus, c'est du passé, n'en parlons plus...

 

 

 

 

 

 

 EMMENEZ MOI 

 

Charles Aznavour

 

 

Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au s
oleil

 

IN ENGLISH

Take me along, a long way frome here

Take me along to a faraway shore

When you are poor it's easy to bear

With the sunshine and soft summer air

 



Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

 

IN ENGLISH

Take me along, a long way frome here

Take me along to a faraway shore

When you are poor it's easy to bear

With the sunshine and soft summer air

 



Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre

Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort


Emmenez-moi au bout de la terre

Emmenez-moi au pays des merveilles

Il me semble que la misère

Serait moins pénible au soleil...

 

IN ENGLISH

Take me along, a long way frome here

Take me along to a faraway shore

When you are poor it's easy to bear

 

With the sunshine and soft summer air

 

 

 

  

 

 

 

 

LES COPAINS D'ABORD

Paroles et musique : Georges Brassens

 

 

Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en pèr' peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord
Les Copains d'abord

Ses fluctuat nec mergitur
C'était pas d'la litterature
N'en déplaise aux jeteurs de sort
Aux jeteurs de sort
Son capitaine et ses mat'lots
N'étaient pas des enfants d'salauds
Mais des amis franco de port
Des copains d'abord

C'étaient pas des amis de luxe
Des petits Castor et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C'étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boetie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d'abord

C'étaient pas des anges non plus
L'Évangile, ils l'avaient pas lu
Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors
Tout's voil's dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C'était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor
Aux copains d'abord

Au moindre coup de Trafalgar
C'est l'amitié qui prenait l'quart
C'est elle qui leur montrait le nord
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Qu'leurs bras lancaient des S.O.S.
On aurait dit les sémaphores
Les copains d'abord

Au rendez-vous des bons copains
Y avait pas souvent de lapins
Quand l'un d'entre eux manquait a bord
C'est qu'il était mort
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l'eau n'se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore

Des bateaux j'en ai pris beaucoup
Mais le seul qu'ait tenu le coup
Qui n'ai jamais viré de bord
Mais viré de bord
Naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'app'lait les Copains d'abord

Les Copains d'abord 

 

 

LE TOURBILLON DE LA VIE

Paroles: G.Bassiak  Musique: Georges Delerue    1962

Bande originale du film "Jules et Jim"

 

 

Elle avait des bagues à chaque doigt,

Des tas de bracelets autour des poignets,

Et puis elle chantait avec une voix

Qui, sitôt, m'enjôla

 

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,

Qui m'fascinaient, qui m'fascinaient,

Y'avait l'ovale de son visage pâle

De femme fatale qui m'fut fatale

De femme fatale qui m'fut fatale

 

On s'est connus, on s'est reconnus,

On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue

On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,

Puis on s'est séparés.

 

Chacun pour soi est reparti.

Dans l'tourbillon d'la vie

Je l'ai revue un soir, aie, aie, aie

Ça fait déjà un fameux bail

Ça fait déjà un fameux bail

 

 

Au son des banjos j’les ai reconnus

Ces curieux sourires qui m'avaient tant plu.

Ces voix si fatales, ces beaux visages pâles

M'émurent plus que jamais.

 

Je m'suis saoulée en les écoutant

L'alcool fait oublier le temps.

Je m'suis réveillée en sentant

Des baisers sur mon front brûlant

Des baisers sur mon front brûlant

 

 

On s'est connus, on s'est reconnus.

On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue

On s'est retrouvés, on s'est séparés,

Dans l'tourbillon de la vie.

 

Chacun pour soi est reparti,

Dans l'tourbillon de la vie.

On s’est r’vus ce soir ah là là

On s’est retombés dans les bras

On s’est retombés dans les bras

 

Quand on s'est connus,

Quand on s'est reconnus,

Pourquoi s' perdre de vue,

Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvés,

Quand on s'est réchauffés,

Pourquoi se séparer ?

 

Alors tous deux on est r'partis

 dans l'tourbillon d'la vie

 

On a continué à tourner

Tous les deux enlacés

Tous les deux enlacés

 

Tous les deux enlacés

 

 

 

 

 

 

LE PETIT VIN BLANC

Voici le printemps

La douceur du temps
Nous fait des avances
Partez mes enfants
Vous avez vingt ans
Partez en vacances
Vous verrez agiles
Sur l'onde tranquille
Les barques dociles
Au bras des amants
De fraîches guinguettes
Des filles bien faites
Les frites sont prêtes
Et y a du vin blanc

{
Refrain:}
Ah ! le petit vin blanc
Qu'on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du coté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent

Suivant ce conseil
Monsieur le Soleil
Connaît son affaire
Cueillons, en chemin
Ce minois mutin
Cette robe claire
Venez belle fille
Soyez bien gentille
Là, sous la charmille
L'amour nous attend
Les tables sont prêtes
L'aubergiste honnête
Y a des chansonnettes
Et y a du vin blanc.

{Refrain:}
Ah ! le petit vin blanc
Qu'on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du coté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent

 

A ces jeux charmants
La taille souvent
Prend de l'avantage
Ça n'est pas méchant
Ça finit tout le temps
Par un mariage
Le gros de l'affaire
C'est lorsque la mère
Demande, sévère
A la jeune enfant
Ma fille raconte
Comment, triste honte
As-tu fait ton compte?
Réponds, je t'attends...

{Refrain:}
Ah ! le petit vin blanc
Qu'on boit sous les tonnelles
Quand les filles sont belles
Du coté de Nogent
Et puis de temps de temps
Un air de vieille romance
Semble donner la cadence
Pour fauter, pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent


Car c'est toujours pareil
Tant qu' y aura du soleil
On verra les amants au printemps
S'en aller pour fauter
Dans les bois, dans les prés
Du côté, du côté de Nogent

 

LES CHAMPS ELYSEES

 

 

Paroles Françaises : Pierre Delanöé Musique : Michael Wilshaw 1969

 

 

 

Je m'baladais sur l'avenue

Le cœur ouvert à l'inconnu 
J'avais envie de dire bonjour à n'importe qui 


N'importe qui et ce fut toi, je t'ai dit n'importe quoi 
Il suffisait de te parler, pour t'apprivoiser 

 

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées
 

 

IN ENGLISH

Down Waterloo Road

Friday night, saturday

Any night or any day

 

You'll find what you are looking for down Waterloo Road

 


Tous les oiseaux du point du jour chantent l'amour 

 

Tu m'as dit "J'ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous 
Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin" 

Alors je t'ai accompagnée, on a chanté, on a dansé 
Et l'on n'a même pas pensé à s'embrasser 

 

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées 

 

IN ENGLISH

Down Waterloo Road

Friday night, saturday

Any night or any day

 

 

You'll find what you are looking for down Waterloo Road

 

 

PONT MUSICAL

 

Hier soir deux inconnus et ce matin sur l'avenue 
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit 

 

Et de l'Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes 

 

Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées 
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit 
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées

 

 

EN ENGLISH

 

Down Waterloo Road

Friday night, saturday

Any night or any day

You'll find what you are looking for down Waterloo Road

 

 

 

 

 

NINI PEAU D’CHIEN

Paroles et musique : Aristide Bruant          1895

 

 

Quand elle était p’tite

Le soir elle allait

A Saint’-Marguerite

Où qu’à s’dessalait :

Maint’nant qu’elle est grande,

Ell’marche le soir

Avec ceux d’la bande

Du Richard-Lenoir

 

 

 

A la Bastille

On aime bien

Nini Peau d’chien 

Elle est si bonne et si gentille

On aime bien, Qui ça ?

Nini peau d’chien, où ça ?

A la Bastille

 

Elle a la peau douce

Aux taches de son

A l’odeur de rousse

Qui donne un frisson

Et de sa prunelle

Aux tons vert-de-gris

L’amour étincelle

Dans ses yeux d’souris,

 

 

 

A la Bastille

On aime bien

Nini Peau d’chien 

Elle est si bonne et si gentille

On aime bien, Qui ça ?

Nini peau d’chien, où ça ?

A la Bastille

 

Quand le soleil brille

Dans ses cheveux roux

L’génie d’la Bastille

Lui fait les yeux doux

Et quand à s’promène

Au bout d’l’Arsenal

Tout l’quartier s’amène

Au coin du Canal

 

 

 

A la Bastille

On aime bien

Nini Peau d’chien 

Elle est si bonne et si gentille

On aime bien, Qui ça ?

Nini peau d’chien, où ça ?

A la Bastille

  

 

Mais celui qu’à l’aime

Qu’elle a dans la peau

C’est Bibi la crème

Le roi des costauds

Car ça c’est un homme

Qu’a pas les foies blancs

Aussi faut voir comme

Elle l’a dans le sang

 

 

 

A la Bastille

On aime bien

Nini Peau d’chien 

Elle est si bonne et si gentille

On aime bien, Qui ça ?

Nini peau d’chien, où ça ?

A la Bastille

 

 

 

 

 

 

  

 UN GAMIN D’PARIS

Paroles : Mick Micheyl    Musique : A. Marès              1951

 

 

Un gamin d’Paris

C’est tout un poème

Dans aucun pays

Il n’y a le même

Car c’est un Titi

Petit gars dégourdi

Que l’on aime

 

Un gamin d’Paris

C’est le doux mélange

D’un ciel affranchi

Du diable et d’un ange

Et son œil hardi

S’attendrit devant une oran-an-ge

 

Pas plus haut que trois pommes

Mais lance un défit

A l’aimable bonhomme

Qui l’appelait « Mon petit »

 

Un gamin d’Paris

C’est une cocarde

Bouton qui fleurit

Dans un pot d’moutarde

Il est tout l’esprit

L’esprit de Paris qui musa-ar-de

Pantalon trop long pour lui

Toujours les mains dans les poches

On le voit qui déguerpit

Aussitôt qu’il voit un képi

 

Un gamin d’Paris

C’est tout un poème

Dans aucun pays

Il n’y a le même

Car c’est un Titi

Petit gars dégourdi

Que l’on aime

 

Il est héritier lors de sa naissance

De tout un passé

Lourd de conséquences

Et ça il le sait

Bien qu’il ignore l’histoire de Fran-ce

 

Sachant que sur les places

Pour un idéal

Des p’tits gars plein d’audace

A leur façon fir’nt un bal

 

Un gamin d’Paris

Rempli d’insouciance

Gouailleur et ravi

De la vie qui danse

S’il faut peut aussi

Comm’ Gavroch’entrer dans la dan-se

 

Un gamin d’Paris

M’a dit à l’oreille

Si je pars d’ici

Sachez que la veille

J’aurai réussi

A mettre Paris en bouteil-eil-le

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TROIS PETITES NOTES DE MUSIQUE

Paroles : Henri Colpi    Musique : Georges Delerue      1961

 

 

Trois petites notes de musique

Ont plié boutique

Au creux du souvenir

S'en est fini d'leur tapage

Elles tournent la page

Et vont s'endormir

 

Mais un jour sans crier gare

Elles vous reviennent en mémoire

 

Toi, tu voulais oublier

Un p'tit air galvaudé

Dans les rues de l'été

Toi, tu n'oublieras jamais

Une rue, un été

Une fille qui fredonnait

 

La, la, la, la, je vous aime

Chantait la rengaine

La, la, mon amour

Des paroles sans rien d' sublime

Pourvu que la rime

Amène toujours

 

Une romance de vacances

Qui lancinante vous relance

 

Vrai, elle était si jolie

Si fraîche épanouie

Et tu n’l'as pas cueillie

Vrai, pour son premier frisson

Elle t'offrait une chanson

A prendre à l'unisson

 

La, la, la, la, la tout rêve

Rime avec s'achève

Le tien n'rime à rien

Fini avant qu'il commence

Le temps d'une danse

L'espace d'un refrain

 

Trois petites notes de musique

Qui vous font la nique

Du fond des souvenirs

Lèvent un cruel rideau d’ scène

Sur mille et une peines

Qui n'veulent pas mourir